Il était une fois le Japon et nous!

Cet article sera certainement le dernier avant notre départ dans trois jours, nous sommes revenus sur Tokyo depuis hier après-midi. 

Et il faut absolument que je vous parle de la ville d'Hiroshima ! Si un jour vous avez l'occasion d'aller au Japon, ne la louper pas. Pas besoin d'y rester des jours, un seul vous suffit (bon deux si vous voulez en profiter pour aller à Miyajima comme nous) pour voir ce qu'il y a à voir. La visite de la ville est rapide, c'est désormais une ville moderne comme bon nombre d'autres au Japon, si ce n'est que les avenues sont plus larges, car elle a été reconstruite à l'époque du tramway et autres éléments plus modernes ( d'ailleurs soit dit en passant, c'est la seule ville au Japon où l'on a vu un tramway, dont certains wagons ont été conservés d'avant 1945 ).

L'intérêt de la ville réside aujourd'hui dans son "parc de la paix", qui est en fait un immense par en mémoire des victimes de la bombe atomique larguée sur Hiroshima le 6 aout 1945. Dans ce parc on peut trouver tout un tas de statue et de mémoriaux, ainsi qu'un "hall de la mémoire", à l'intérieur duquel on peut avoir une vue à 360° de la ville après l'explosion de la bombe ( très bien réalisé et très impressionnant, le panorama est en fait une mosaïque de 140.000 images, représentant le nombre de victimes de la bombe ), ainsi que le musée de la paix.

Avant de le faire, on peut aller voir un bâtiment qui est resté debout après l'explosion de la bombe atomique: c'était un centre de congrès de la préfecture mais qui se trouvait à 170m de l'hypocentre et qui  a moins souffert du souffle que les bâtiments plus éloignés. Il a été renommé après la reconstruction de la ville l'atomic dome. Je pense que ça fait parti des passages obligés de la ville car un bâtiment en ruines aussi bien conservé, et surtout de ce jour-là ça vaut largement le coup d'oeil.

Ce musée vaut à lui seul le détour. Nous avions décidé d'y passer l'après-midi, car on avait lu qu'on pouvait facilement y passer 2h, et c'est bien vrai. Déjà gros point positif, toutes les explications du musée sont traduites en anglais, ce qui est bien pratique pour Nico qui a enfin pu comprendre entièrement ce qui était écrit, et a donc pu me traduire, même si ce n'était pas nécessaire vu que j'avais un audioguide ^^ 

On avait déjà vu malgré tout que les japonais savaient rendre les musées intéressants, et celui là n'échappe pas à la règle, il est très interactif. A l'intérieur, on trouve des scans des lettres ordonnant le lancement de la bombe sur Hiroshima, des maquettes ( nombreuses maquettes, les japonais adorent ça ) représentant la ville avant et après la bombe, avec la position du point 0, et plusieurs salles qui traitent des dégâts de la bombe atomique sur le corps humain ( dans l'ordre, le flash lumineux, le souffle, la conflagration et les radiations ). Ces salles prennent vraiment à la gorge, on peut voir des uniformes d'époques qui ont été conservés, des photos de japonais blessés à l'époque ( et pour ce genre de choses ils ne cachent rien ), et même parfois des mèches de cheveux ou des ongles que des parents avaient conservés de leurs enfants décédés lors de l'explosion, et qui en ont fait don au musée. Hiroshima veut vraiment que ce qui s'est passé là-bas serve d'exemple et ne se reproduise plus à l'avenir, même si cela veut dire utiliser des images chocs. Aucune excuse pour ne pas y aller, même si on n'a pas le coeur bien accroché il faut voir les conséquences de cette bombe.

Malgré tout, la ville d'Hiroshima reste d'un ton des plus optimistes en parlant de musée de la paix, d'avenue de la paix, de monument de la paix, de cloche de la paix... Une chose à savoir: les japonais ne sont vraiment pas rancuniers et arrivent à voir le bon côté des choses, rien qu'avec ce parc mémorial à Hiroshima, on apprend une très belle leçon de vie je vous assure.

La dernière étape de notre voyage était Beppu, petit port sur l'île de Kyushu, plus au sud d'HIroshima. Là-bas nous avons fait un "tour" fort sympathique: celui des enfers (jigoku meguro). En fait il s'agit de 8 sources chaudes de sortes différentes et qui sont dispersées dans un quartier de la ville (enfin deux quartiers de la ville). On y trouve des sources chaudes, des sources de boues, des sources de boues rouges, des sources blanches et un geyser. Pour les endroits moins intéressants, les japonais on trouvés la parade: ils y ont  mis des animaux pour que cela soit plus attractif. Animaux qui aimeraient les températures des sources et dont ces dernières seraient bénéfiques pour eux. C'est assez étrange de voir toutes ces sources avec cette bonne odeur de soufre que nos narines connaissent si bien maintenant.

Le lendemain, nous avons fait un autre type d'enfer: Aso-san. C'est le plus grand volcan du Japon, et qui est encore en activé (dernière éruption de cendre en 2007). En bas du cratère on peut y voir un lac d'acide fumant, d'une très jolie couleur bleue-verte, on s'y baignerait presque s'il n'était pas toxique (oui ça reste un volcan il ne faut pas l'oublier). On a pu voir les précautions japonaises lorsque nous étions sur le volcan: une rafale de vent qui a amené la fumée vers les touristes et c'est tout un pan du volcan qui est évacué et qui ne sera que partiellement ré-ouvert plus tard dans l'après-midi. Nous avons fait un tour sur les chemins de randonnées qui amènent au sommet d'un cratère du Aso-san, et sur lequel Nico a grimpé jusqu'en haut (je me suis arrêté à mi-chemin, je n'ai pas fait ma courageuse). Nous avions vraiment l'impression d'être dans un décor de fin du monde avec un chemin de cendres noires et des pierres calcinées un peu partout. C'est pas le genre de paysage que nous voyons tous les jours.

Et maintenant sur Tokyo pour les derniers préparatifs avant notre départ. Nous avons pu revoir Shuichi et Rina hier soir pour un dernier yaki-niku et un karaoké. Rina est trop chou elle nous a offert à chacun un T-shirt de l'animé Evangelion, elle est adorable. Ils vont nous manqué ! J'espère que vous avez appréciés nous suivre durant ces deux mois, ça a été un plaisir pour nous en tout cas de raconter un peu de notre voyage (oui parce qu'on ne dit pas tout loin de là, il y a beaucoup trop à dire). 

  L'atomic dome, comme vous pouvez le voir il tient encore debout.

 Une statue d'une horloge indiquant l'heure de l'explosion de la bombe: 8h15

 Nicolas devant le cratère fumant du mont Aso.

Une vidéo du volcan:

On vient de passer une semaine à Kyoto, petit bilan de nos plus belles impressions de la ville (techniquement vous auriez dû l'avoir hier mais canalblog en a décidé autrement en me faisant échouer le chargement de la page au moment du poste, très énervant).

On peut très difficilement aller à Kyoto sans passer au Palais Impérial. Pour ce faire, il faut d'abord réserver la veille pour le lendemain (ou un autre jour en fait) une visite guidée (en anglais, il y en a deux) qui est le seul moyen d'entrer dans l'enceinte du Palais. Ensuite, lors de la visite on ne rentre pas dans les bâtiments, on reste à l'extérieur mais certains bâtiments sont ouverts pour qu'on puisse voir l'intérieur. La guide parle doucement et très bien anglais, cela permet de suivre tout en prenant les photos (bon nous on avait la technique: je prenais les photos et Nico comprenait pour moi). 

 Petit panorama, vous pouvez voir au fond la salle de couronnement de l'empereur.

Sinon, quand on reste au moins une semaine à Kyoto, il faut prendre une journée pour aller à Nara. C'est une petite ville à environ 40km de Kyoto et qui a été elle aussi la capitale du pays. Très sympathique, Nara est connue pour deux raisons: le grand Bouddha dans le temple Todai-ji, et les daims et les cerfs en liberté. Quand on entre dans le temple, on ne peut que se sentir minuscule face à tant de grandeur et de majesté. La statue du Bouddha est la plus grande statue en bronze de cette divinité, et je peux vous assurer que quand on est devant lui, on sait quel effet ont voulu faire les religieux: se sentir tout tout tout petit et ridicule face à la grandeur de Bouddha qui est un grand sage (bon je sais pas si c'est vraiment la raison, mais c'est l'impression que ça donne). Sinon, les cerfs et les daims en liberté sont des animaux sacré dans la ville, ils sont messagers (enfin je crois) et on ne doit pas leur faire de mal. Bien qu'encre sauvages, ils s'approchent très bien des hommes car ils ont vite compris que ces derniers leur donnait à manger, et ils sont très voraces! Ils vont jusqu'à faire les poubelles, manger les papiers rester dans un panier à vélo ou encore machouiller la robe d'une dame qui leur donnait des biscuits!

 Nico à côté du grand Bouddha, mais je vous assure qu'il fait plus grand qu'il n'en à l'air sur la photo (le Bouddha hein, pas Nico).

Au sud de Kyoto, il y a à flanc de colline des milliers de torii qui ont été offert par des particuliers, dont le nom est inscrit sur le côté du torii, à la divinité Inari: c'est le Fushimi Inari. Quand on y est on apprécie vraiment la vue d'un côté, puis la fraîcheur que nous apporte l'ombre des arches. Et de la fraîcheur on en a besoin pour monter les 1016 marches qui amènent au sommet (enfin ce qu'on a pensé être le sommet). Tout au long du chemin il y a des autels pour prier (et des distributeurs de boisson dont le prix augmente au fur et à mesure qu'on monte), ainsi que des statues de renards (kitsune). En fait, ils sont considérés comme les messagers de la déesse Inari (déesse de la fertilité entre autre chose) et ils transmettent ce que les humains ont à lui demander. 

 Là vous avez le prix de groupe: les torii, les renards et nous en cadeau bonus ^^

 Un Maneki neko en chair et en os!!! Elle était tout en haut de la colline, on l'a vu en redescendant ^^

Pour notre 3eme et derniere journée de visite "dédiée" à Kyoto, nous n'avions pas choisi un petit programme, au sommaire : le Pavillon d'or, le Pavillon d'argent et le Kiyomizu Dera. A savoir que les 2 premiers sont exactement aux opposées de la ville, il faut donc compter 1h30 pour se rendre de l'un à l'autre.

On a donc commencé par le Pavillon d'or, le plus loin. On peut l'observer directement après avoir passé le portique d'entrée, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'ont pas lésiné sur la feuille d'or. Le Pavillon en lui même est superbe, simple certes, mais superbe, avec le petit jardin et la mare qui l'entoure, on a vraiment la carte postale, d'ailleurs les touristes ne s'y trompent pas, il sont tellement nombreux qu'on peine parfois à l'observer. Juste derrière le pavillon il y a un petit chemin qui traverse les jardins, et au long duquel se trouve de petits rochers creux, le but est de jeter une pièce en visant le centre de se rocher, c'est censé nous apporter bonheur, et vous savez quoi ? J'y suis arrivée !!!! On verra ce que ça donne. 

 Le Pavillon d'or, vue de carte postale mais le soleil en moins, dommage pour nous.

Après ce temple, nous avons enchainé sur le pavillon d'argent qui n'est pas du tout argenté (Nico m'a dit qu'ils n'avaient pas pu le faire au moment de la construction mais que c'était prévu à l'origine). Et au final nous avons été déçut du temple, car il n'a rien d'exceptionnel, on ne peut pas entrer dedans (bon comme le pavillon d'or hein, on ne peut que se promener dans les jardins mais c'est déjà bien) et le jardin zen qui est tout épuré donne l'impression qu'on s'est fait avoir sur ma marchandise (bon je suis peut-être un peu sévère là). En fait, le pavillon d'argent nous aura permis d'apprendre que les abeilles savent creuser dans le sable et de voir une mante religieuse qui faisait la belle (si quelqu'un peux m'expliquer pourquoi on dit religieuse d'ailleurs ça m'aiderait beaucoup). 

Le Kyomizudera est plus interessant, plus impressionnant avec une vue superbe sur Kyoto. C'est un grand temple bouddhique qu'on peut voir dans le film Wasabi, et qui était blindé de monde! Il est en plusieurs bâtiments (deux principaux et un annexe en travaux) qui permettent lorsqu'on est sur un de voir l'autre complètement, et aussi d'avoir l'impression d'être au dessus du vide. Oui car comme à leur habitude, ils ont construit le temple à flanc de colline et du coup il est au milieu de la forêt et est steak haché par les arbres.

 Qu'est ce qu'on était contents avec nos (petits) pots d'Häagen Dasz achetés dans un distributeur! Et oui même ça on en trouve ^^

 AU Kyomizudera, on se met à l'heure japonaise: "V" sur la photo !

Nous sommes partis de Kyoto ce matin avec plein de souvenirs en tête, s'il n'y a qu'une ville à voir au Japon je dirais sans hésiter celle-là!

Trois nouveaux albums photos pour cette semaine: Kyoto, Nara et Osaka (oui on y a été faire un petit tour aussi), et les photos du musée du manga (je sais je n'en ai pas parlé mais on peut pas tout dire non plus) sont dans la catégorie appropriée: otaku ;)

Nous sommes arrivés à Sendai avant-hier, le jour du début du festival de la ville. En fait, autour de Tanabata (la fête des étoiles, oui je sais c'est en juillet pour le reste du Japon, mais à Sendai ils ont décidés que ce serait le 7 aout) il y a la fête des tisserands. De ce fait toute la ville est décorée, même la gare, par de grandes guirlandes horizontales un peu bizarres et qui doivent avoir un nom spécifique mais que je ne connais pas, vous verrez les photos. Le soir où nous sommes arrivés il y avait à 19h30 un grand feu d'artifice en guise d'inauguration du festival, il a duré 1h30! Les japonais sont vraiment doués pour les feux d'artifices ils arrivent à faire des formes: des coeurs, des balles de base-ball et des têtes de type smiley! Et le plus marrant, c'est qu'à chaque fois qu'il y en a un comme ça, tous les japonais autour de nous font des cris de joies et des "oooooooh" c'est trop mignon. 

Nous sommes allés à Matsushima le lendemain en train, car ce n'est pas très loin de Sendai. Matsushima est considéré comme un des trois plus beaux paysages du Japon (oui c'est bizarre mais les japonais ont un classement de leur plus beaux paysages, et nous allons en voir deux dans notre voyage), et on comprend rapidement pourquoi. La ville est sur la côte et elle n'a rien d'extraordinaire en soi, il faut regarder du côté de la mer: environ 260 îles et îlots de tailles différentes et variables se posent devant nous. On ne les voit pas tous, mais ceux qu'on voit sont déjà impressionnants, et le plus surprenant dans tout ça c'est que les japonais ont donnés un nom à chaque îles, aussi petite soit-elle. Certaines d'entre elles, trois pour être précises, sont reliées à la côte par des ponts dont un qui fait 252m (et qui est payant -_- ). Elles ont été occupées par des moines bouddhiques et sur une d'entre elle il y a des statues de dieux gravées directement dans la roche ! Nous avons été faire un tour en bateau pour voir le plus d'îles possible, enfin celles qui ne sont pas trop loin de la côte. Et visiblement, pour une partie des japonais sur le bateau ce n'était pas les îles l'attraction principale mais les mouettes qui nous suivaient en masse pour avoir à mangé. Grâce à un très gentil monsieur et son fils nous avons également pu leur donner un gâteau d'apéro, qu'elles viennent chercher dans la main! Après les écureuils en Angleterre, les mouettes au Japon! 

Et sinon aujourd'hui c'était Tanabata (mais il me semble qu'en France c'est aussi aujourd'hui la nuit des étoiles). La tradition veut qu'on écrive un voeu sur un morceau de papier qu'on accroche ensuite sur une branche de bambou, donc bien évidemment je l'ai fait car on en a eu l'occasion en se promenant en ville aujourd'hui. Beaucoup de japonais sont habillés en yukata (kimono) pour l'occasion, hommes comme femmes (et même bébé ^^) et se promènent dans les rues de la ville en profitant des petits spectacles de rues et des stands de nourritures et de jeux qu'il y a pour l'occasion. Tout ceci est très animé! Et que ça chante, et que ça alpague les passants, et que ça s'arrête pour prendre des photos, et qu'on aime ce genre d'ambiance surchargée.

Bon et le titre de l'article me direz-vous, c'est quoi ce Doutor? Une des quatre chaîne de cafés du pays: il y a Starbuck (on connait), Excelsior café, café véloce et Doutor. Ils se ressemblent un peu tous, c'est le prix qui change en fait. Et nous nous sommes devenus fan de Doutor, mais à Nikko et Hokkaido il n'y en avait pas. Alors on a du se passer de Yogurn (sorte de granita au yoghourt et coulis de fraise, super bon) et de ice coffee latte (c'est trop bon aussi, j'étais très sceptique au début sur le café galcé, mais au final je le trouve quasiment meilleur que le café chaud, je pense que ça va me manquer de retour en France ça).

Bon bon bon je m'emporte je m'emporte, quelques photos.

 Le pont de 252m qui relie la côte à Furukura-jima.

 Une île vue du bateau, vous remarquerez la mouette ^^

 Nous et les guirlandes dont je vous parlais.

 Le moment où j'accroche mon voeu, comme vous voyez il y en a pas mal dans "l'arbre" déjà.

Nous avons quitte Tokyo le 31 juillet pour Nikko, une petite ville tres charmante connue pour etre le lieu ou est enterre le premier shogum Tokugawa. C'est egalement la que se trouve les trois fameux singes (Iwasaru, Misaru, Kikasaru）ou je ne dis rien, je ne vois rien, je n'entends rien. En fait, ils sont graves sur le dessus de l'entree de l'ecurie, et ne ressemblent pas du tout a ce que nous voyons habituellement, mais c'est surtout pour le symbole qu'ils representent qu'ils ont de l'importance (il s'agit du mal qu'ils n'entendent pad, ne voient pas et ne disent pas). Il y a 5 temples a Nikko, et grace a un pass nous temples a Nikko, et grace a un pass nous avons pu tous les grace a un pass nous avons pu tous les voir pour vraiment pas cher, mais l'inconvenient c'est que nous n'avons pas pu voir la tombe du shogun.

Nous avons loge dans un minshuku, c'est l'equivalent de nos chambres d'hotes en France． La gerante est une dame tres gentille, et tres avenante nous avons eu vrai;ent de la chance． Et que dire de notre chambre ? Elle etait superbe, traditionelle avec un sol en tatamis, des futons a meme le sol pour dormir, une paroie coulissante en bois et papier pour nous separer du balcon couvert. Sans oublier le calme et la vue de cette petite ville qui nous changeait beaucoup de Tokyo. La gerante a ete adorable au point de nous emmener a la gare le matin ou nous sommes partis,avec en bonus une banane et un yoghourt (et puis elle conduit une mini ^^).

Et jusqu'a demain, nous sommes a Toyaku, tres petite ville d'Hokkaido (l'ile la plus au nord du Japon) au pied de plusieurs volcans et qui possede des sources chaudes (onsen) du coup on n'a pas trop hesite, nous avons choisis un ryokan avec onsen quand on veut (on pourrait approcher ca a nos spa ou nos stations thermales). La aussi les chambres sont traditionnelles, tatamis et futons sont a l'appel, et la vue sur le lac Toya aussi. Nous avons grimpe sur un volcan hier, pour voir la vapeur s'en echapper mais aussi pour voir les ruines que les japonais ont gardes de l'eruption de 2000 (des usines, des routes et des panneaux de signalisation, ainsi que des maisons bien evidemment)． C'est vraiment un coin magnifique, avec des gens charmants et un cadre quasi idylique． Et pour ne rien gacher a tout ca, chaque soir il y a un feu d'artifice sur le lac qui dure 20minutes, que demander de plus ? Un onsen chaque soir bien sur, et la possibilite de se promener en yukata (kimono) dans tout l'hotel. J'adhere completement et j'en redemanderais bien volontie.

Notre prochaine etape est Sendai ou nous n'aurons pas internet, et actuellement j'ecris d'un ordinateur de l'hotel car nous n'avons pas internet dans la chambre． Donc pour ceux qui l'auront remarque je m'excuse de l'absence des accents mais sur les claviers qwerty il n'y en a pas et je m'excuse aussi des possibles echanges de lettres que j'ai pu faire.

Les photos ce sera aussi pour une autre fois, je ferais un album photo perso pour les deux villes, promis.

[EDIT: finalement nous avons internet dans notre hôtel, j'ai donc ajouter les deux albums "Nikko" et "Toyaku".]

Et voilà on part de Tokyo ce midi, direction Nikko ( un peu plus au Nord ) puis le reste du Japon pour 3 semaines. On aura internet moins facilement donc les mises à jour se feront surement plus rares, affaire à suivre donc.
Mais en attendant, Grand ménage dans l'appart, faut récupérer notre caution !!! 

Merci petit Boudha !!

Parlons nourriture pour changer (si vous trouvez que j'en parle de trop il faut me le dire). Dimanche midi nous avons décidés de manger des nouilles japonaises (intéressants n'est ce pas ?), mais ce qui fait que j'en parle c'est que nous avons demandé des nouilles natures (des udons pour être plus précise) pour prendre des accompagnements à part (on s'était fait un peu avoir la première fois), et le gars nous donne... une marmite! Une vraie de vraie en bois (et encore on avait demandé la taille normale, parce qu'il y a au dessus !), qui prenait un peu plus de la moitié du plateau. On aurait du prendre en photo nos têtes quand on a vu arriver les trucs, je me retenais de rire! Mais soit dit en passant, elles étaient très bonnes!

Ensuite, nous avons fait un yakiniku. On ne pouvait vraiment pas passer à côté de ça, c'était le passage obligé. Comme à chaque fois que nous ne savons pas trop comment ça marche, nous demandons à Shuichi de nous accompagner et c'est toujours avec plaisir qu'il vient, et là encore avec Rina qui est une habituée de ce genre d'établissement. Le principe est simple: une table, une grille de barbecue intégrée, et on commande la viande (ou poulpe) et légume pour faire griller. Et c'est trop bon! Mais ce n'est pas japonais, non non non c'est coréen à l'origine (Aja aja fighting!), mais on va pas se plaindre qu'ils l'ai repris, j'aimerais bien voir ce genre de tables arriver en France (de même que les kotatsu mais c'est une autre histoire d'une autre période de l'année, plus l'hiver en fait).

Et le meilleur pour la fin: un repas avec vue parfaite sur Tokyo! Ca c'était hier soir, avec des professeurs de l'université de Shuichi (Nihon university) que Nicolas avait rencontré en France et à qui il avait fait la visite d'Avignon et des environs. On avait RDV à l'université avec les professeurs (et Shuichi aussi qui est venue évidemment), et quand Ando-sensei est arrivé il nous a dit que Nonomura-sensei était en examens (enfin qu'il surveillait) alors il nous a proposé de nous faire visiter la bibliothèque. Elle est sur 7 étages et il y a une collection impressionnante de livres, c'est le rêve! Et dans toutes les langues pour ainsi dire, c'est vraiment une belle bibliothèque. Ils ont quelques livres anciens (dont un en latin) qui sont exposés dans des vitrines au RDC (pour eux le premier étage. C'est bizarre pour nous européens mais pour eux c'est logique de compter le RDC comme un étage, de même que ça l'ait pour nous de ne pas le compter comme un étage). Au passage, Ando-sensei est un petit monsieur qui pète la forme pour son âge (76 ans), et ce juste grâce à son hygiène de vie (il ne mange pour ainsi dire que du poisson), et détail qui m'a fait sourire: il marche très vite, c'était souvent qu'il était devant nous quand nous marchions. Durant le repas, enfin vers la fin, nous avons pu admirer tout le savoir-vivre japonais: Nonomura-sensei a été acheté des poupées-gâteaux fourrées à la patte de haricot (blanc ou rouge) sucré (c'est très bon si si je vous assure) pour nous (quand je dis nous c'est moi et Nicolas, Shuichi et pour l'autre professeur), et donc Ando-sensei a été acheté un retour pour Nonomura-sensei et un sachet avec des dragées (qui d'ailleurs n'a pas de mot équivalent au Japon, ils disent dragées aussi) et un petit ours en peluche rose (c'est la couleur du drapeau de leur université. Et oui chaque université a un drapeau avec une couleur spécifique, drapeau que Nicolas avait eu en cadeau quand il avait accompagné les trois professeurs en France). Donc nous avons été très gâtés durant la soirée, et avec en plus l'occasion de gouter pleins de nouvelles choses (restaurant un peu chic donc on y sert des plats qu'on ne trouve pas dans les restos où on va habituellement) et de parler avec des professeurs  très sympathiques. 

Alors, j'avais déjà mises quelques photos dans les albums la dernière fois, notamment du plat de udon, et je me demande si j'aurais pas du faire un album "nourriture"...

 Le yakiniku. C'est le bras de Nico qui retourne les aliments. Ce qui est sympas c'est qu'on nous fournis un ciseau à viande pour la couper en plus petits bouts comme ça tout le monde peut en manger rapidement sans trop attendre.

Bon bon bon... j'arrive pas à mettre d'autre photos! C'est pas comme si c'était la première fois hein -_-

Ou plutôt la flamme d'Hiroshima et de Nagasaki. Vous reconnaîtrez les deux villes visées par les bombes atomiques américaines en 1945. Qu'est ce que cette flamme dont je vous parle ? C'est une histoire assez touchante je trouve, c'est pour ça que je ne pouvais pas passer à côté.

Au parc Ueno il y a le temple Toshogu (qui pas de pot pour nous était en rénovation donc on a pu voir que les jardins) construit en 1617 en l'honneur du premier shogun Tokugawa Ieyasu, il est un des rares temple de style chinois (quelle culture vous allez me dire hein ? faut dire merci le routard ici! ). Et quand on prend l'allée pour accéder au temple, sur notre droite, il y a un petit monument commémoratif, et en s'approchant bien on peut voir que dans la colombe sculptée il y a une petite flamme, presque mourante. Elle provient à l'origine d'un rescapé du bombardement d'Hiroshima (Tatsuo Yamamoto) qui recueillit une flamme de la maison de son oncle, et il réussit à la conserver. En 1988, par un procédé de frottement de tuiles de Nagasaki on arriva à avoir une flamme et on la fit fusionner avec celle d'Hiroshima. Je vous avais dit qu'elle était touchante l'histoire de cette flamèche ? (non parce que c'en est vraiment une, vous verrez).

On a fait un tour autour du lac de Ueno qui est rempli de lotus, lotus qui commence juste à fleurir (la floraison c'est fin juillet, on est en plein dedans). Et j'ai été étonné de l'odeur forte de ces fleurs, car il n'y en avait pas beaucoup d'éclose mais elles sentaient bien! C'est pas une mauvaise odeur, au contraire, c'est juste fort, et j'ai hâte de voir tout le lac avec tous les lotus de fleuris, ce doit être superbe ! A côté du mac il y a un petit étang sans fleur, mais où il y a des pédalos cygnes, donc forcément on a fait un petit tour afin de voir les canard de plus près. En fait on peut ou faire du pédalo, ou du pédalo-cygne ou de la barque. Et ce qui est marrant, c'est que dans les barques, ce n'est pas systématique que ce soit les garçons qui rament, bien au contraire on a souvent vu des filles (essayer de) ramer, et les gars se la couler douce. Et oui l'égalité des sexes ça passe par là aussi, mais je me demande si c'est pour les mêmes raisons pour eux.

Sinon, nous avons fait le musée nationale de Tokyo (il était temps vous me direz) et dans la foulée le musée des sciences qui se trouve à 5min du premier. On a été marqué par un constat simple: c'est étonnant de voir à quel point les outils des japonais ressemblent aux nôtres alors que c'est une île! Parce qu'une des spécificités du Japon est qu'il n'a pas été influencé par l'art occidentale avant... avant... euh... avant un bout de temps en fait, je me souviens plus de la période pour le coup. Et les outils des premiers hommes est similaire, de même que les armes qui se ressemblent, sauf qu'ils avaient des shuriken et que nous non. En revanche, dans l'art on ne peux pas dire qu'ils aient été influencés, loin de là. Enfin si mais par l'art chinois, et je m'excuse d'avance mais je ne vois pas la différence entre les deux. De plus il n'y a pas eu d'évolution flagrante dans l'art, il n'y a pas eu de grands courants comme on a pu connaître en Europe et qui sont radicalement différents, c'est très bizarre. Un détail qui m'a fait rire: il y avait une toile sur papier (très grand format) qui représentait trois femmes devant une croix de Jésus toute petite (du genre de celle qu'on accroche au dessus des cheminées ou des portes de maison) posée par terre, et devinez le titre de la peinture: heresy (oui en anglais c'était marqué).

Le musée des sciences est très interactif ! A tel point que ça grouille de gamins un peu partout. Ce musée serait l'équivalent pour nous du musée d'histoire naturelle mais aussi du palais de la découverte, un petit mélange des deux. Il est sur plusieurs étages, trois au sous-sol et deux supérieurs au RDC. Outre l'évolution de la technologie humaine (on peut voir les différents ordinateurs à partir de 1955. Imaginez: 14 ans plus tard on envoyait un homme sur la lune ! Ils ont été rapide ! Et sinon vous saviez que la technologie de l'époque n'était pas plus évoluée que nos calculatrices actuelles ? Et si, vous avez le pouvoir d'envoyer votre chat (ou votre chien) sur la lune grâce à un bête calculatrice!). Il est bon de savoir que les japonais aiment les reconstitutions en tout genre, et qu'ils veulent avant tout faire plaisir au public et rendre les choses le plus clair possible. C'est ainsi que nous pouvons trouver un avion, un satellite, des dinosaures (pleins de dinosaures, enfin leur squelette), des météorites (des vrais tombées sur la Japon, on peut même en acheter pour un prix pas trop exorbitant mais qui pique les yeux quand même), des poissons et des mammifère le tout grandeur nature et dans le musée. Oui oui dans le musée,  l'extérieur on peut juste voir l'immense baleine bleue (elle aussi grandeur nature), car je pense qu'elle n'entrait vraiment pas dans le musée. 

Oh oh oh (non je fais pas le père Noël), on eu droit a un tremblement de terre! Bon petit petit hein, faut pas s'inquiéter, il a juste eu le mérite de nous réveiller à 6h du mat'. On a pas eu le temps d'avoir peur, juste de regarder autour de nous et de se demander ce qu'il se passait (pour dire au début je pensais que c'était le voisin qui déménageait ses meubles).

 La flamme d'Hiroshima et de Nagasaki, si si plissé les yeux elle est bien là.

 Dans le pédalo-cygne

 Le lac rempli de fleur de lotus.

Je mettrais à jour les albums photos ce soir ou demain.

A Tokyo, il ne reste qu'une ligne de tramway, le Chin-Chin Densha. Et parmi cette ligne il y a deux types de tramway: les tous beaux tous neufs à l'allure moderne, et les moins moderne mais qui sont tout aussi beau, voir plus (c'est selon les goûts, nous on le trouvait plus joli). Donc on a fait un tour dedans, tarif unique, et qui accepte la Passmo (une carte qu'on charge de yen et qui évite de devoir faire la queue pour acheter un ticket de métro, même système qu'en Angleterre avec la Oyster Card). Nous avons eu de la chance car nous sommes tombés sur un qui était tout de bois à l'intérieur avec les siège recouvert d'un tissus vert foncé, on avait l'impression d'être dans la réplique de celui du musée de Shinjuku, c'était très agréable! Arrivés au terminus on s'est retrouvé devant notre carte à nous demander dans quelle sens il fallait partir, et là une dame très gentille nous demande où on allait et nous à indiquer le chemin à prendre. Ca nous changeait du vieux qui a mis un vent à Nico 30 min plus tôt! C'est assez rassurant de savoir que les japonais font tout pour se rendre utile quand on leur demande, et même quand on ne demande pas. Quelques jours avant, nous avons demandés notre chemin à un monsieur, qui n'étant pas sur de sa réponse avait été au Koban (c'est un mini poste de police, il y en a un peu partout en ville) pour se renseigner pour nous de la direction, et de nous courir après pour nous donner le chemin plus précisément.

Après ce petit retour dans le temps (je parle du tramway), nous avons été nous changer les idées dans une salle de jeu. Les jeunes japonais doivent y passer du temps, parce qu'on les voit jouer aux jeux au niveau de difficulté le plus élevé. On a vu un japonais faire le jeu du DJ, c'était impressionnant comment il allait vite! D'ailleurs on l'a filmé, vous aurez la vidéo un peu plus bas.

Le lendemain, en passant par un autre chemin que d'habitude, un groupe de trois japonais nous a abordé pour faire des photos amateurs pour une fausse pub visiblement, et il leur fallait un couple (d'occidentaux ou pas, on ne sait pas trop), quand on leur a dit que nous acceptions ils étaient fous de joie (si si c'est le mot, ils ont tous lever les bras en l'air et j'en ai même vu un faire un saut c'est impressionnant. 10min de séance photo plus tard, nous sommes repartis, non sans faire une photo de nos trois japonais qui nous ont remercier chaleureusement (je pense que ça faisait un moment qu'ils attendaient).

Après ce moment de star ( si si nous en sommes, des tops modèles très appréciés), nous avons poussé la chansonnette, encore mieux que la Nouvelle Star! Et honnêtement, je plains les chanteurs à qui on a massacré les chansons, c'était assez ignoble! Enfin pour moi surtout, je parle anglais comme un vache espagnole alors le chanter... Et vu que nous n'avons honte de rien, nous avons aussi filmé, donc vous aurez tous un moyen de pression maintenant, mais j'assume pleinement (ou pas). On se prend vite au jeu du karaoké quand même, en plus il y a plein de musique d'anime, mais hélas là les paroles sont écrites en katakana, hiragana ou pire en kanji, donc on évite.

Pour finir, nous sommes montés en haut de la Tour de Tokyo, dont l'architecture à complètement été repompée de notre Tour Eiffel ! Un peu d'histoire (mais vraiment pas beaucoup): la Tour de Tokyo a été construite en 1958, et les observatoires qu'il y a à l'intérieur ont un éclairage pour nous faire l'effet d'une soucoupe volante (le soir), et en journée on peut voir jusqu'à 100km à la ronde quand il fait beau en tout cas. Nous nous y sommes allés pour le couché de soleil et la nuit et ainsi on a pu voir le Rainbow bridge tout illuminé ! 

 L'intérieur du Chin-Chin Densha. Joli, non ? 

 Devant c'est un granita façon japonaise à la fraise.

 La Tour de Tokyo vu d'en bas !

La vidéo du japonais bionique (si pour aller aussi vite il l'est):

Et enfin nous et un massacre ! Pour garder Nicolas tapez 1, pour garder Audrey tapez 2, pour les faire sortir tous les deux tapez #

La voilà la 1ere video que vous attendiez tous, elle est tellement énorme ! Votre attente sera comblée chers amis, vous la vouliez alors la voici, c'est ? C'est ????? Mais oui ! Ce sont les toilettes japonaises ! ^^

Plus sérieusement, des toilettes bioniques comme seuls les japonais ont le secret, on a voulu vous faire partager ce petit moment qui fait que le japon est un pays tellement formidable.

A quand les mêmes chez nous ?

En plein coeur de Tokyo on peut trouver des éléphants, des pingouins, des lémuriens et des paresseux! Si si des vrais et pas en peluches! Enfin en peluche aussi on en trouve, mais c'est moins marrant. Et tout ce petit monde se retrouve au zoo de Ueno (je vous en ai déjà parler de ce quartier), en plein dans le parc (celui-là même où nous avons vu les sculptures de glace). Mais globalement, on a l'impression que les cages sont trop petites pour toutes ces bêtes, même si pour certaines elles ont l'air de mener la grande vie. Zoo fort sympathique, qui parait petit au premier abord mais qui se révèle être un poil plus grand ( nous y sommes restés tout l' après-midi).

Ah tient ça faisait un moment que je ne vous avait pas parlé de nos habitudes alimentaires et de nos tests de la nourriture japonaise. Donc ce même jour au zoo, nous avons essayés... allé essayez de deviner ! Non pas de poulpes, ni de chats non, ah le chien oui peut-être (mais non c'est pas les japonais qui en mangent, ce sont les chinois... je crois, c'est ce que Shuichi nous dit en tout cas), nous sommes allés manger dans un bar un sushis! Le principe est simple mais parfois différent selon les restos (mais légèrement): sur un tapis roulant défile des assiettes avec deux ou trois sushis, et on prend celles qui nous intéressent, et on paie à la fin le nombre d'assiettes que nous avons prises. Là où nous sommes allés, toutes les assiettes étaient au même prix (126 yens), mais il y a une variante: les assiettes ont des couleurs différentes et selon les couleurs le prix est différent. Sinon comme dans tous les restos jusqu'à présent la boisson est à volonté et gratuite, et pour le bar à sushis la boisson n'est autre que du thé vert en poudre (non pas du macha) chaud. Je précise parce que du thé glacé c'est souvent que nous en avons dans les restos, et si c'est pas du thé c'est de l'eau glacé, et là ça nous a vraiment étonné que les sushis se mangent avec du thé chaud. Nous sommes restés classiques dans nos choix: crevettes, anguilles et omelette pour moi (omelette sucré ici) et Nico omelette, saumon et thon rouge (oui oui on sait, espèce menacé et tout, mais c'est bon ça ressemble à de la viande rouge!).

Nous avons fait nos otaku (encore une fois désolée) en allant à Nakano où il y a le plus grand magasin Mandarake de Tokyo. Mandarake c'est juste le plus revendeur de manga et de goodies (objets dérivés) d'occasion. OUi ce n'est que de l'occase et il y en a un tas à faire! D'ailleurs nous avons craqués pour: un artbook de Tsukasa Hojo (celui 20th Anniversary, j'ai beaucoup hésité avec le 25th, mais bon fallait faire un choix) et Nico pour la P.O.P. de Crocodile ( à 43euros svp, pour ceux qui connaissent les prix en France ), mais pas à Mandarake dans un petit magasin à côté. Mandarake est fait bizarrement à Nakano Broadway: c'est un amoncellement de petits magasins sur plusieurs étages, qui sont spécialisés chacun dans un domaine (manga, figurines, dvd, artbook) et qui sont classés par époque (années 80, 2000). Et vu que c'est de l'occase, bien entendu c'est plus cher! Et oui y'a des cotes à respecter! ça ne nous étonne même plus de trouver un petit Doraemon ou un petit R2D2 ( type jouet de kinder ) à 30.000 yen, oui oui 30.000 yen ça fait environ 300euros le petit bout de plastique ! C'est dans ces moments là qu'on regrette de pas avoir vidé ses greniers avant de venir, on aurait eu de quoi faire ^^

Beaucoup de parlotte aujourd'hui, donc on va passer aux photos.

 Très beau spécimen de Nicolasus Crétinus.

 Mon artbook. Il est joli hein ? (fausse question, je veux pas de réponse méchante).

 Le Crocodile de Nico.